Il s’agit là de recherches.
Avec le temps, les routes, les chemins, sur lesquels l’on s’engage se font plus nets, plus précis.
Heureuses quêtes sans fin de son propre langage.
Depuis de nombreuses années, Robert Santero poursuit sans relâche cette construction sans cesse renouvelée de son propre alphabet. Touche-à-tout insatiable, les techniques sont là, de plus en plus complexes, de plus en plus nombreuses, s’entremêlant pour laisser place à une évidente simplicité d’écriture plastique. Après avoir utilisé avec patience et maîtrise une multitude d’outils au fil du temps, de la chambre noire et ses virages chimiques à la palette graphique, c’est désormais uniquement en utilisant le champ du numérique qu’il a mis en forme ses dernières créations.
Force est de reconnaître que la technique n’est rien sans la main qui la guide, et, pour qui a éjà eu l’occasion d’être confronté à son travail, on reconnaît sans détour l’écriture qui est la sienne, on a l’impression qu’une place nous est réservée dans chacune de ses compositions patiemment construite, et que c’est à nous qu’il appartient de mettre la dernière pièce au puzzle qu’il nous propose.
Une fois de plus, c’est à notre tour, de plonger avec lui dans ses rêves éveillés, comme autant de radiographies de notre imaginaire qu’il nous convie à investir. Chacun peut faire sien l’œuvre qu’il lui est donné à voir, et c’est bien là, à coup sûr, un des éléments caractéristiques de son univers.